Bovarysme chez les tsiganes mûres

Leur dilection pour les enfants ne dédaigne pas de s’exercer au profit de jeunes mâles avides de chairs amollies, d’une supposée expérience synonyme, pour les jeunes coqs, de licence, d’accès sans difficulté à tous leurs caprices charnels.      

Supplément aux fragments de sagesse tsigane

Ô homme tsigane, je t’ai gardé pour la bonne bouche, la bouche d’ombre. Ombre des cachots, ombre de ta main sur le visage des femmes quand tu la lèves, le gosier suffisamment imbibé d’alcool. Ombre du commerce des chairs qui empoche les billets, toi le bon mari convaincu d’échanger sa protection contre une modeste rétribution, … Continuer la lecture de Supplément aux fragments de sagesse tsigane

Ville du vélo, ville de zéros

Si les automobilistes, dont je ne pense pas grand bien, étaient arrogants, goujats, insoucieux du reste du monde comme les cyclistes de cette cité aussi prétentieuse que creuse, il faudrait vider plus d’un chargeur de revolver sur des carrosseries.        

Propos liminaire

J’écoutais l’autre jour, d’une oreille distraite, les propos liminaires d’un colloque où doctorants et doctorantes se félicitaient, eux et leur sujet, d’exister. On remerciait les intervenants et intervenantes, les discutants et discutantes (la plume m’en tombe !). J’ai une toute petite suggestion pour ces clercs qui sont, à mon humble avis, en train d’enterrer toute possibilité … Continuer la lecture de Propos liminaire

Le vide et le rien

Retraités en tête, nos contemporains sont très, trop disent-ils, occupés, alors que le temps de travail effectif n’a jamais été aussi bas. On est fondé à se demander si cette occupation n’est pas plutôt une invasion : celle, dans toute conscience contemporaine, de la peur panique du vide. Parade majoritaire, semble-t-il, de la troupe innombrable de … Continuer la lecture de Le vide et le rien

Avant les moissons de la camarde

Je regarde avec une aversion croissante pulluler les retraités de l’Éducation Nationale. Tandis qu’ils poursuivent l’absurde chimère de la connaissance oculaire des quatre continents, le monde est un lupanar où ils forment des processions infinies rythmées par les marchands qui s’écrient : « Au suivant ! » Étrange façon d’oublier le sifflement prochain de la faux de la dame à … Continuer la lecture de Avant les moissons de la camarde

Langue de bois sur le Mont Sinaï

Ces gens-là, les travailleurs sociaux dans leurs officines, se prennent à tout le moins pour le Dieu d’Israël : pour nommer leurs forteresses à barbacanes, ils recourent aux images qui marquent le corps (et l’âme ?), ils les appellent La Relève, L’Étape, Le Nid, etc. Les plus ambitieux, c’est-à-dire aussi bien les plus ridicules, véritables Big Brother … Continuer la lecture de Langue de bois sur le Mont Sinaï