Monsieur Boucheron marchand de pochettes-surprise

Pascal, qu’on devrait surnommé l’irréfragable, nous a dûment averti : à la science on doit la créance, c’est dire qu’on doit peu à l’opinion ; Spinoza nous avait mis en garde contre les idées fausses, fictives, confuses, contre la connaissance par ouï-dire. Ce distingué professeur, connaisseur confirmé du Moyen-Âge et de la Renaissance en Italie, … Continuer la lecture de Monsieur Boucheron marchand de pochettes-surprise

Place des grands hommes ou l’engeance la plus méprisée

Il n’y a rien de tel que les préjugés anti-tsiganes pour avérer les fausses gloires et les vrais racistes ; d’emblée, je destine à la décharge un couple de détritus, respectivement ancien président et ancien premier ministre de notre triste république qui n’est, bien plutôt, qu’une solitude – pour parler comme Spinoza. Ils ont craché sur les … Continuer la lecture de Place des grands hommes ou l’engeance la plus méprisée

Ordres de grandeur

J’ai, à n’en pas douter, vidé plus de bouteilles qu’il aura jamais poli de lentilles optiques (c’est dire son application et mon intempérance) ; le vingt et un février 1677, jour de son pauvre trépas, dans une armoire à cinq rayonnages, il possédait cent soixante ouvrages, j’en détiens à la louche cent fois plus ; à quarante … Continuer la lecture de Ordres de grandeur

Désir gratis

En écoutant les béats du « désir », cette bestiole médiocrement réduite en esclavage par le Mage de Vienne, on en vient à se demander si on a affaire, avec le désir, à une tarentule, un ornithorynque, ou encore une chimère procédant des deux. Pour connaître le fin mot de ce qui nous enveloppe de la première … Continuer la lecture de Désir gratis

« Arrière Spinoza ! Laisse parler la chanteuse. »

On me presse, adjure de commettre (encore) quelque billet acide sur l’état de la culture. Comme si je n’avais pas pris ma part, et au-delà, d’une tâche infinie comme sans espoir. Loin de me convaincre moi-même, je ne peux cependant décevoir quiconque trouve un caractère mélodieux à mes croassements. Ce matin, très tôt, réveillé sans … Continuer la lecture de « Arrière Spinoza ! Laisse parler la chanteuse. »