« Arrière Spinoza ! Laisse parler la chanteuse. »

On me presse, adjure de commettre (encore) quelque billet acide sur l’état de la culture. Comme si je n’avais pas pris ma part, et au-delà, d’une tâche infinie comme sans espoir. Loin de me convaincre moi-même, je ne peux cependant décevoir quiconque trouve un caractère mélodieux à mes croassements. Ce matin, très tôt, réveillé sans … Continuer la lecture de « Arrière Spinoza ! Laisse parler la chanteuse. »

Mise en garde d’un désespéré

Ne vous obstinez pas à vouloir parvenir à une certaine tenue corporelle, langagière, morale, intellectuelle…  On vous croira bientôt mort ou, pire, vous passerez pour un arrogant. Caquetez plutôt à pleine gorge avec le poulailler universel (et n’oubliez pas de partir en voyage comme de vous distraire sans répit).

Des aligneurs

Entêté à récupérer une part congrue de mes impôts, je suis un auditeur assidu des cours du Collège de France (vous imaginez par quel moyen). Étant cela (entre autres), j’ai contracté une véritable aversion pour deux créatures qui me semblent témoigner d’une décadence irréfragable d’une partie du personnel savant d’aujourd’hui : une sinologue ( ?) et un … Continuer la lecture de Des aligneurs

Antipédagogie

Quand on n’a utilisé les enfants que comme des jouets ou des miroirs, il ne faut pas s’étonner qu’on ne puisse plus rien en tirer. Ils ne sont pas faits pour cela – et tout le malheur de l’éducation d’aujourd’hui ne vient que de là.

Une pensée simple sinon forte

Sans la misère qui environne nos nations, sans celle, surtout, qu’on souffre si aisément au milieu de nous, moyennant le placebo antalgique du blabla des bécassines progressistes, sans l’énormité de la misère notre opulence ne serait en aucun cas possible.  

Fulgurante évidence

L’ego, voilà l’ennemi, dont l’existence est au mieux une galéjade destinée à réchauffer les cœurs des belles (et des moins belles) habitantes des quartiers déjà surchauffés. Galéjade : histoire inventée ou simplement exagérée à laquelle on essaie de faire croire… Par extension : chose si peu sérieuse qu’elle est dérisoire. (Source : Trésor de la Langue Française)

À califourchon sur l’amour le plus gratuit : un croqueton rapporté de la frontière romano-hongroise.

À l’été, sur le trottoir du boulevard, j’avais aimé ses traits cabossés mais pleins, son regard mordoré, ses cheveux rouges, le sourire d’appel d’une romni. Elle a un visage de lune – astre d’espoir et de tristesse – et son ventre, sans qu’elle en fasse toute une histoire, pend misérablement – c’est qu’il vient de … Continuer la lecture de À califourchon sur l’amour le plus gratuit : un croqueton rapporté de la frontière romano-hongroise.

Retour

Où que mes pas m’aient porté depuis bientôt quatre ans, ce fut toujours par une sorte de simulacre désespéré de ce que j’aurais tant aimé faire avec toi, ou bien pour fuir, toute illusion d’y réussir écartée, la malédiction de ton absence.