En écoutant les béats du « désir », cette bestiole médiocrement réduite en esclavage par le Mage de Vienne, on en vient à se demander si on a affaire, avec le désir, à une tarentule, un ornithorynque, ou encore une chimère procédant des deux. Pour connaître le fin mot de ce qui nous enveloppe de la première lueur à la nuit noire, à savoir notre persévérance dans l’être, prière de s’adresser au doux Baruch Spinoza qui éclaire, libère… et ne fait pas payer. Le désir n’est rien d’autre que l’appétit en tant qu’il est conscient, l’appétit étant le premier degré de la persévérance dans l’être, laquelle – prodige vérifiable par tout un chacun – n’a même pas besoin d’un objet. N’importe lequel fera l’affaire.