Un désespoir sans fard

Quelle différence entre prendre une petite dose de poison tous les jours (je ne vous fais pas un dessin) et en finir une fois pour toutes ? La lâcheté. Considérant le but de l’entreprise, espérons que le résultat est le même.

 

 

3 réflexions sur “Un désespoir sans fard”

  1. Pour certains la lâcheté, pour d’autres l’inconscience et ce sentiment imbécile – dont on devrait se départir passé 17 ans (on n’est pas sérieux à cet âge) – d’immortalité !

  2. Je vous invite à lire ce « billet d’humeur » qui à mon sens fait partie des bijoux de la littérature française :

    « Le suicide chez les Romains » in MATZNEFF, Gabriel, Le Défi, Paris, Table Ronde, Petite Vermillon, 2002

    Se suicider n’est pas un acte de lâcheté ! Ce qui est lâche, c’est d’accepter de vivre à n’importe quel prix, car il vaut mieux ne pas vivre que de ne pas vivre la vie qui nous plaît.

  3. Lâcheté ou courage, le suicide reste un abandon. Un abandon d’une vie dont on n’a peut-être pas voulu mais que l’on a. Doit-on refuser un cadeau comme celui-là au nom d’un désespoir -plus ou moins- temporaire ou s’en séparer, tant par dégoût que par fatigue?
    Si une vie ne nous plaît pas ne peut-on en changer ou moi, jeune homme de 19 ans, ne suis-je qu’un optimiste fou à qui la vie ouvrira les yeux?

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