Pour l’amour d’une Romni

À mon corps défendant (je devrais dire à mon corps acceptant de toute son âme), me voilà requis, subjugué par le moindre pouilleux, noiraud négociant en peaux de lapins, rétameur, rempailleur, vannier (à ceci près que tous ceux-ci ont disparu, sauf de la mémoire des hommes, ne subsistant plus, par la grâce du journaliste ignare, que voleurs, mendiants et putains…) Par malheur, malgré mon grand âge, je suis encore trop petit pour avoir gardé sur mon corps l’empreinte du passage de quelques marchands de chevaux Lovara, grands maquilleurs de rosses à bout de souffle… Foin des cochonneries exotiques d’Hugo ou de Mérimée ! Je t’aime mon petit Romni, unique cause de mes larmes, seul objet de mon attente.

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