En un sens, quiconque sait ce qu’il pense avant d’ouvrir la bouche m’ennuie.
Le désir d’écrire doit procéder de cette vieille crainte de ne pas avoir au bout de la langue ce que l’on a en tête.
Le roman comme tentative de s’asservir complètement le monde.
La littérature – j’entends le besoin d’écrire – est une façon de souffrir ; c’est un symptôme.
Prêtez l’oreille à quelque syndicaliste ou politicien (français) que ce soit : le caractère proprement révolutionnaire de la sobriété, jointe à la clarté, vous assourdira.