Il faut, j’en conviens, du courage pour affronter la fatigue des voyages, des réunions interminables, pour être confronté avec la face souffrante de son prochain. Mais entre nous, mesdames et messieurs les humanistes (mélangés tout de même d’un peu d’hédonisme), vous avez beau jeu d’observer tout cela et de gloser là-dessus derrière les paravents commodes des deniers publics, des dons fiscalement déductibles et de l’indignation entretenue aux heures de bureau ou dans les soirées de gala.