De la représentativité ou esquisses programmatiques

Politicien ou fonctionnaire, le citoyen devrait contraindre les candidats à choisir. Comment est-il concevable qu’on puisse être employé et représentant de la puissance publique ?

Deux emplois (mandats) ou plus ? Quand la recherche d’un seul est devenu un casse-tête ! J’entends par emploi une occupation rémunérée un tant soit peu stable (précaire ne veut rien dire, la vie elle-même, chacun le sait, est précaire). Pour faire main basse sur les mandats, les politiciens sont gens de terrain à Paris et excipent de leurs réseaux parisiens quand ils sont au cul des vaches. Oui, le champagne des oligarques russes est répugnant, mais la poutre ne devrait pas consoler de la paille innombrable.

Les syndicats – non pas combien de divisions mais combien d’adhérents et pour quel montant de cotisations effectivement perçues ? Que dire ensuite d’un édifice dont les fondations s’érigent dans un monde (l’administration) où un statut d’airain couvre les insuffisances les plus flagrantes. Une photo prise au sortir de la dernière guerre ne peut tenir lieu de photo d’identité.

Sais-tu citoyen, oublieux ou ignorant, que tu indemnises (comme ils disent) six cent mille élus ? Réunis-toi avec cent de tes congénères, par affinités ou intérêts, et demande qu’on affecte à ce petit clan ainsi formé un de ces six cent mille braves. Tu auras réalisé – enfin – sur terre le vieux rêve du conseil ouvrier (de la démocratie absolument directe).

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