Haïssables dimanches

Le dimanche, il faut, bon poids, attendre un quart d’heure entre deux trams, lesquels sont, comme on sait, réservés pour l’essentiel aux pauvres. Les ingénieurs-randonneurs qui gouvernent la cité (aussi arrogante que creuse) ne se déplacent ce jour-là que vers leurs montagnes adorées, au volant de leurs confortables automobiles. Les pauvres, c’est bien connu, n’ont … Continuer la lecture de Haïssables dimanches

Hommage d’un contribuable

Il n’y a rien ni personne comme un intellectuel français pour rendre proprement incompréhensibles des questions plutôt simples. A ce constat de nocivité publique s’ajoute une circonstance accablante : dans notre petite nation fétichiste un intellectuel est un diplômé, et un diplôme (de plus en plus assuré par l’origine sociale) ouvre la porte de la fonction … Continuer la lecture de Hommage d’un contribuable

Big Brother vous regarde (et vous aime) !

Gentiment emprisonné dans un autocar à rayon d’action régional, je longeais l’autre hier les coteaux radieux où la solitude des modernes qui ont les moyens rime avec végétation exubérante et vieilles demeures avantageusement retapées. Soudain, l’entrée d’une de ces vastes emprises industrielles qui font bêler d’optimisme les crétins de ma cité, aussi arrogante que creuse, … Continuer la lecture de Big Brother vous regarde (et vous aime) !

Inflation des vocations pour la carrière humanitaire chez les étudiants de Sciences Po

Il faut, j’en conviens, du courage pour affronter la fatigue des voyages, des réunions interminables, pour être confronté avec la face souffrante de son prochain. Mais entre nous, mesdames et messieurs les humanistes (mélangés tout de même d’un peu d’hédonisme), vous avez beau jeu d’observer tout cela et de gloser là-dessus derrière les paravents commodes … Continuer la lecture de Inflation des vocations pour la carrière humanitaire chez les étudiants de Sciences Po

Quand l’avenir se dessine

Dans les rues tsiganes, tantôt boueuses, tantôt poussiéreuses, de la Roumanie peu profonde, la fabrique de petits bandits égotistes, cruels, incultes, incapables de tenir en place ou d’accepter la moindre contrainte – cette fabrique tourne à plein régime sous le regard las et indifférent des parents. Ah ! les beaux jours en perspective…    

Bovarysme chez les tsiganes mûres

Leur dilection pour les enfants ne dédaigne pas de s’exercer au profit de jeunes mâles avides de chairs amollies, d’une supposée expérience synonyme, pour les jeunes coqs, de licence, d’accès sans difficulté à tous leurs caprices charnels.      

Supplément aux fragments de sagesse tsigane

Ô homme tsigane, je t’ai gardé pour la bonne bouche, la bouche d’ombre. Ombre des cachots, ombre de ta main sur le visage des femmes quand tu la lèves, le gosier suffisamment imbibé d’alcool. Ombre du commerce des chairs qui empoche les billets, toi le bon mari convaincu d’échanger sa protection contre une modeste rétribution, … Continuer la lecture de Supplément aux fragments de sagesse tsigane