Un repentir – J’ai manqué à tous mes devoirs, et sans doute à la modestie, en insinuant qu’il importait, maintenant, de venir à bout de l’ignorance. C’est que je n’ai pas précisé qu’il ne s’agit en rien de souhaiter, appeler de nos vœux, une quelconque campagne d’alphabétisation ou de contribuer à un renouveau de la culture. Il s’agit plutôt de retenir au bord du précipice un temps où les vocables n’ont plus aucun sens assuré et où les lettres (de l’alphabet) ont perdu leur propension à s’agréger impeccablement en unités de sens : ce qu’on appelait hier les mots.