Si le moment était venu, je voudrais tout vous donner, mon aimée
Si le délai était échu, j’aimerais, par miracle, vous aimer tout l’été
Et la bise une fois venue, vous laisser au pinacle de vos arbres
Pour me glisser sous une couverture de marbre
D’où je vous regarderais jusqu’à ne plus voir.
« Plaquée ! », diriez-vous, belle Moire
Et vous n’auriez qu’à moitié tort
Puisqu’il y a mort et mort.