Quand les politiciens en rabattront un peu quant à l’énormité de leurs émoluments et avantages, peut-être daignerai-je aller jusqu’à jeter mes bouteilles vides dans un réceptacle collectif réservé au verre. En attendant que les bavards qui paressent en costume me fassent part du rabais fiscal envisagé, je me ris de ceux de mes concitoyens qui, feignant d’ignorer que le donnant donnant est à la base de toute vie équilibrée, font gracieusement le boulot des baudruches politiciennes en s’intitulant les amis d’une planète qui n’est certes pas douée de conscience. Pauvres petites bestioles civiques qui se croient dévouées à la cause commune quand elles ne sont que des pions dérisoires déplacés sur l’échiquier social par la crapule parlementaire.