Par la grâce d’une jolie femme et la faute d’un ami musulman, je suis en train de lire mon troisième ouvrage – autant dire le troisième roman de gare – de ce plumitif hirsute. Ma décision est prise : je l’appellerai désormais le Barbara Cartland de l’histoire (médiocrement romancée) des religions. Non content de tenir boutique à l’enseigne usurpée de la paix entre les hommes, l’imposteur plein de poils tripote dans tous leurs recoins les corps des supposés grands de ce monde, lesquels ne sont, comme chacun sait, que des agrégats de pixels. Il faut déconseiller à tous la lecture de ce sordide donneur de leçons creuses. Barbara Cartland a donné du rêve à des femmes qui en avaient besoin ; l’olibrius velu encourage à déraisonner des diplômés incultes qui n’ont pas besoin de ça pour déverser, dans ce qui leur tient lieu de conversation, des tombereaux de bêtises.
M. H. ?