Un politicien X demande (pas gêné) au sujet d’un de ses congénères Y : « Comment faire encore confiance à Y ? ». La réponse va de soi : « Comme on vous a fait confiance à vous, Monsieur X, précédemment. »
modeste proposition pour venir à bout de l'ignorance
Un politicien X demande (pas gêné) au sujet d’un de ses congénères Y : « Comment faire encore confiance à Y ? ». La réponse va de soi : « Comme on vous a fait confiance à vous, Monsieur X, précédemment. »
Cher Bernard,
http://blog.mondediplo.net/2015-01-13-Charlie-a-tout-prix
Il est clair que je ne ferai jamais confiance pour quoi que ce soit à Frédéric Lordon.
Qu’il soit spinoziste ne l’empêche pas d’être un trou-du-cul.
Je le juge sur pièce.
« On pouvait donc sans doute se sentir Charlie pour l’hommage aux personnes tuées – à la condition toutefois de se souvenir que, des personnes tuées, il y en a régulièrement, Zied et Bouna il y a quelque temps, Rémi Fraisse il y a peu, et que la compassion publique se distribue parfois d’une manière étrange, je veux dire étrangement inégale. »
Bin voilà, aujourd’hui, où l’on commémore le 100ème anniversaire du début du génocide arménien, il s’en trouve pour dire que, quand même, et les 20 millions d’amérindiens, et puis tous ces migrants qui se noient en Méditerranée, on devrait aussi s’en souvenir.
Or, les migrants qui se noient, eh bien non, ce n’est pas un génocide.
Et Zied et Bouna et Rémi Fraisse, c’était tout ce qu’on veut, sauf des « assassinats » (je l’ai lu !).
Quand les mots n’ont plus la signification qu’ils ont, plus rien ne veut rien dire.
La rigueur intellectuelle est ingrate, décevante.
La polémique et l’imprécation sont des manières de confort.
On peut être tiède et constamment indigné.
(et réciproquement)
Je t’embrasse,
Xavier