La belle âme veut se garder pour elle ses miséreux et, à elle seule, leur indiquer la voie du salut, chemin naturellement pavé d’argent public. Si encore elle utilisait les sous de son ménage ou les revenus de son patrimoine ! Mais tout ce qu’elle entend donner, pour le bien du plus pauvre, ce sont les dogmes de son catéchisme laïcard. Ce dernier, elle l’a tiré – ô faillite de l’Université ! – des spectres bien pâles du freudisme et d’un marxisme à peine frotté de christianisme. Je comprends que tu ne souffres pas dans tes parages la simple compassion, prêcheuse hideuse !