Je suis revenu d’Inde sans tendresse particulière pour l’indien (l’homme d’Inde), à l’exception, ça va mieux en le disant, de quelques individus que j’ai vraiment (un peu) connus et pas mal aimés. Je le savais, je n’étais pas au cinéma où on aime indistinctement ce qui occupe l’écran parce qu’on ne boude pas, comme on dit, son plaisir (de spectateur). Cependant, les femmes (enfants, écolières, grandes et vieilles) m’ont toutes touché, imprimant sur mon corps des images émouvantes corollaires d’idées (dans mon âme) qui ne s’effaceront pas. Sans passage par ma conscience, elles m’ont toutes évoqué les femmes roms auxquelles je suis mystérieusement sensible voire attaché. L’anthropologue ou le poète voudront bien m’absoudre au moyen de leur savoir comme de leurs images.
« correspondances » … Fandriennes