Mise au point
W. C. Fields parlait d’or : de même qu’un homme qui n’aime ni les animaux ni les enfants ne peut être tout à fait mauvais, de même quelqu’un qui dit nègre ou bougnoule ne peut en aucun cas être raciste… Aimé Césaire m’est témoin.
modeste proposition pour venir à bout de l'ignorance
W. C. Fields parlait d’or : de même qu’un homme qui n’aime ni les animaux ni les enfants ne peut être tout à fait mauvais, de même quelqu’un qui dit nègre ou bougnoule ne peut en aucun cas être raciste… Aimé Césaire m’est témoin.
Je dis, comme pour rehausser la beauté de la propriété, « il y a aussi une très belle glycine ». La petite fille s’écrie : quoi ! une piscine… chouette etc. Or la sagesse des nations, la seule (les pauvres et les enfants, valent mieux que les riches), dit, au moyen d’une contrepèterie, glisser dans la piscine et pisser … Continuer la lecture de La glycine de la petite fille
L’autre hier, comme je gravissais sans peine une pente très raide du coteau radieux, lequel est la résidence préférée des happy few, je vis soudain un vrai petit lord qui descendait dans ma direction. Le tout petit bonhomme était vêtu comme pour une partie de campagne, à ceci près qu’il portait, pourquoi ? un beau … Continuer la lecture de Une plaisante apparition
J’aime à saluer les petites filles d’un retentissant « Bonjour madame ! « , ne serait-ce que pour les entendre claironner « j’suis pas une dame, j’suis une jeune fille » ; ce en quoi elles se poussent un peu du col. À l’autre bout du spectre de l’âge, j’ai ouï un jour qu’un professeur de médecine s’était ramassé, … Continuer la lecture de Doctes en fleurs et gerbes fanées
Oreille avisée, obstinée, j’écoute mon intérêt : je gratte, carotte, travaille en perruque ou au noir, je cumule, récupère jalousement mes RTT, je garde sous le coude les dossiers délicats, éloigne les importuns (le plus souvent des pauvres), je regarde s’accumuler, non sans impatience, mes points de retraite. Tout autour du joli pré carré de … Continuer la lecture de Serviteur public
Ses obsessions sont d’un adolescent qui aurait lu trop de romans d’espionnage : coke, putes et services secrets. Selon les lois infrangibles des ordres de grandeur ou des rapports de proportion, les gens à qui il tend son micro le surplombent de quelques himalayas. Il a cependant sa recette pour se pousser du col : … Continuer la lecture de Sky et son néant
François gagne le cœur de Julie et par le Christ ils convolent Julie triomphe immarcescible et vers François elle court elle vole
Pas tout à fait. Certes, ils rêvent un peu. Abolition de la société de classes, fin du massacre des ressources naturelles. Pourquoi pas mais comment ? Sous l’invocation du grand prêtre Bourdieu, il est permis de rêver… avec un cerveau normalement – pas plus – constitué, mais sans bras, de ceux susceptibles de changer les … Continuer la lecture de Selon le grand Chaval les oiseaux sont des cons Les pinçons sont-ils alors des charlots ?
Ce matin en marchant (mes heures les plus productives), je me suis dit que j’étais trop complaisant avec Alexandre Jardin : c’est un Ravi, comme dans la crèche provençale ; pour moi, il rejoint Larrouturou, Latour, Serres le petit Poucet, Klein le très médiocre philosophe, Deleuze l’imposteur, Foucault l’arriviste sans aveu, Girard le benoît, et … Continuer la lecture de Lettre d’Otomani à un ami Mes intuitions, auxquelles je crois, comme à la science intuitive de Spinoza – dont tu ignores tout…
Ramener tout prix à l’unité monétaire inférieure, à l’approche de la dizaine, est une recette comptable invincible pour ferrer le poisson frétillant. Car qu’est-ce autre chose que le consommateur, ce fretin énamouré ? Ô comptable, ô tentateur indécent !
Non content d’abuser de pauvres filles disgraciées ou abandonnées, d’aventure il ne dédaignait pas de mettre en perce quelque petit garçon. Il aimait aussi l’onéreuse viande stipendiée de premier choix qu’il s’offrait, à l’occasion, avec les deniers du culte. Ce n’est pas le tout d’être saint, encore faut-il ne pas se servir dans son propre cheptel … Continuer la lecture de Crépucule d’une idole
Un professeur au Collège de France, par bonheur honoraire, disait naguère, toute honte bue, « dans La Recherche de Proust on trouve tout comme à La Samaritaine ». Je n’ai pas un début d’appétence pour les contrées féériques de monsieur Bernard Arnault, propriétaire du grand magasin, non plus que pour le légendaire pommier du jardin des Hespérides où … Continuer la lecture de Sous l’invocation de Léon Bloy : qui se ressemble s’assemble – un hommage double
Aux petites merdes armées de kalachnikovs, et qui crachent à plein temps des bribes de propos jaculatoires, d’un strict point de vue évangélique, il faudrait pardonner. Littéralement, ils ne savent pas ce qu’ils font ni ce qu’ils disent.
Ce que je pense de l’accumulation des diplômes : ils sont de la rue d’Ulm et de Princeton, dans la même foulée, comme s’ils toisaient autrui, les autres, de derrière un miroir sans tain, comme du fond d’un puits sans fond – celui des revenus.