Pas tout à fait. Certes, ils rêvent un peu. Abolition de la société de classes, fin du massacre des ressources naturelles. Pourquoi pas mais comment ? Sous l’invocation du grand prêtre Bourdieu, il est permis de rêver… avec un cerveau normalement – pas plus – constitué, mais sans bras, de ceux susceptibles de changer les conditions d’existence, comme disait Marx. Le si modeste curé de la misère du monde souffrait au demeurant de la même pandémie académique : le cœur pur et les mains propres ! Tous bambins bourgeois malgré qu’ils en aient, goujats bavards qui donnent des leçons à leurs parents, des ravis, lesquels sont forcenés lecteurs de torche-culs progressistes. Au pilori TotalEnergies ! et après ? Rien as usual ; substituez Business à Rien, vous obtiendrez la psalmodie favorite des buveurs jamais rassasiés du sang du pauvre. Bourdieu, ses épigones pinçon et charlot, alliés objectifs, compagnons de route de la racaille dorée sur tranche ? Peut-être, car s’il faut se salir les mains, sinon le cerveau, le Christ a montré le chemin (il est aussi improbable pour un riche d’entrer dans le royaume des cieux que pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille), ou alors complices, c’est tout comme. En tant que vagues ethnologues de la petite tribu planétaire des buveurs du sang de tous les pauvres du dessus de la surface de la terre, pinçon et charlot ne sont pas complétement ridicules ; mais quant à être des savants, il y a de la marge.