Un très piètre savant nous gratifie ces jours-ci d’un essai intitulé l’inconscient de l’islam. La foi portée à son incandescence meurtrière n’avait pas besoin de ce douteux service : qu’on lui attribue un inconscient, cette fiction toxique qui terrorise les beaux quartiers (et, heureusement, eux seulement.) Il va sans dire que l’inconscient n’existe pas, c’est seulement un prétexte habile, monté de toutes pièces par le fakir viennois, pour rançonner les gens qui ont de l’argent et les idées courtes. Si personne n’a jamais rencontré l’inconscient, des milliers d’assassinés ont quant à eux rencontré l’islam, il n’y a pas si longtemps.