Quand un individu ou un groupe social se paie de mots, c’est qu’il a quelque chose à cacher (il veut noyer le poisson ou il convoite un fromage). La transparence telle que la conçoivent les politiciens et les journalistes suppose un citoyen dont les yeux sont recouverts de peau de saucisson ; l’onde où s’ébattent ces tenants (et prétendants) de la morale civique a la couleur irénique de l’eau de boudin. De grâce ! moins de mots et mieux choisis : on se contenterait volontiers d’un peu de clarté.