Quand, dans ce pays que j’estime si peu, je rencontrerai un progressiste qui ne devra pas tout au secours philanthropique de l’état : allocations, rente, salaire, pension, monopole, position dominante… j’en passe et de plus coruscants qui jettent une lumière glauque sur les fondements antidémocratiques de notre société – le jour où je rencontrerai un citoyen franc, proprement désintéressé, chez qui, à la différence de ses congénères, la reconnaissance du ventre ne le disputera pas à la peur de perdre comme cause de ventriloquie progressiste, ce jour-là, peut-être, je me mettrai à croire au Progrès.