« … le fondamentalisme laïque n’est pas moins dangereux que le fondamentalisme religieux » . Voilà une phrase que je peux faire mienne, moi qui, sans foi et le déplorant, exècre par-dessus tout la religion de ceux qui n’en ont pas (ma définition provisoirement définitive de la laïcité) et la suffisance rengorgée de ces gallinacés de rationalistes. Quant à se mettre à genoux pour rester debout, cela m’arrive souvent, lors de ma course du matin, en pensant à L. (Elle !), à la misère du monde (sans oublier la pauvre mienne) ; cela à l’église Saint Ferjus (aux pieds du Curé d’Ars, à ceux de la Vierge) puis à la chapelle de la Vierge Noire. Je crois (mais n’est-ce pas de la complaisance ?) que le vrai courage est, parfois, dans l’aveu de la faiblesse, du chagrin. Mon saint patron s’est interrompu une fois en chaire pour dire qu’il avait le cœur brisé, qu’il pleurait son frère et que rien d’autre, à cet instant, ne lui importait. Prouesse du fort (fidélité chevaleresque à sa parole, son serment), courage du faible ?