Portrait d’après nature

Une longue baudruche emphatique, un bellâtre svelte, une blanche chevelure bien peignée vers l’arrière, à l’image de ses idées creuses et ronflantes ; l’humanité entière, on veut dire la France minuscule des journalistes payés pour applaudire, ne cesse de se remémorer le tombereau d’idées générales et de bons sentiments qu’il déversa un jour à la tribune de l’ONU. Un taxi vide s’arrête devant un studio de télévision : cet homme en descend…

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