Je sais bien que si j’étais plus doux, moins chien aboyant, je serai plus heureux, moins solitaire, moins enfermé dans la prison de l’incommunicabilité. Mais l’exemple de Saint François me semble hors d’atteinte : ne rien garder pour soi, n’être qu’amour pour la création, pour l’ordre supposé immuable des choses (« Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous ! » Mais alors à quand la fin des millions de plaisirs solitaires, de l’obscène manducation des riches sans qu’ils ne tombent jamais sur un os ; sans concevoir, ici ou là, une arête dans la gorge des goulus pour troubler leurs repas tranquilles pris à heures fixes au milieu de tant d’indifférence – quelque chose comme… un os dans leur fromage.