Un nouveau départ

Nos corps à nous ne s’entrelacent pas comme les lignes d’un pur motif illusoire, décoratif. Nos corps s’enchevêtrent comme les parties d’une charpente à l’ancienne, toi cheville moi chevron, moi tenon toi mortaise ou bien si c’est l’inverse… Charpente d’une antique maison de Bichkek où nous passerons notre éternité à écouter les neiges de Finlande tomber sur les Noëls d’Aubervilliers. Sur nos quatre épaules de marins immobiles notre rêve fera le tour du monde. Quand ton pied, long, mince, racé, quitte le creux de ma main, mon cœur se vide comme ma main – pour se remplir encore du cher espoir de ta venue.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *