Une espèce de jeune gandin de la classe favorisée, dont je n’ai jamais su au juste en quoi consistait sa foi, me bassine avec ce que, apparemment, il considère comme les très grands mérites du souverain pontife. Peu impressionné par l’episcopus romanus (ce parfait donneur de leçons universelles), pas plus que je ne suis sensible au faux homme de couleur Obama ou au véritable aristocrate Thembu Mandela (des icônes pour princesse, chanteur pop, acteur en renom), j’ai fini par dire le fond de ma pensée à celui que je tiens pour un chrétien parfaitement inauthentique. Voici le message, traduit en langue bienveillante : « Le pape est une grosse vessie pleine de paroles dont les pets s’évacuent dans la soie ; indique-moi quel petit doigt tu as levé, quand, et pour quel pauvre, de crainte que je ne te confonde avec une émanation venteuse de la pétarade papale. »