Conseils à une bourgeoise retraitée pour régresser à coup sûr

Lisez Cyrus le Spoutnik pour votre santé mentale, le Comte-Spongieux contre les fuites d’eau au cerveau, Michou l’Effraie dit l’oiseau déplumé de Minerve pour tout et le reste, ajoutez une pincée d’Hyacinthe Fleurie, pierre de touche de la pensée comme il faut… Je vous fais grâce des clowns pathétiques André et Lenoir, imposteurs qui se … Continuer la lecture de Conseils à une bourgeoise retraitée pour régresser à coup sûr

Nouveautés

En soi, la nouveauté ne recèle rien sinon une très faible distraction ; dans notre temps qui est le règne sans limite de la cupidité, elle contient toujours par surcroît de quoi attraper les gogos. Avis aux amateurs.

Mise au point

W. C. Fields parlait d’or : de même qu’un homme qui n’aime ni les animaux ni les enfants ne peut être tout à fait mauvais, de même quelqu’un qui dit nègre ou bougnoule ne peut en aucun cas être raciste…  Aimé Césaire m’est témoin.

Une plaisante apparition

L’autre hier, comme je gravissais sans peine une pente très raide du coteau radieux, lequel est la résidence préférée des happy few, je vis soudain un vrai petit lord qui descendait dans ma direction. Le tout petit bonhomme était vêtu comme pour une partie de campagne, à ceci près qu’il portait, pourquoi ? un beau … Continuer la lecture de Une plaisante apparition

Serviteur public

Oreille avisée, obstinée, j’écoute mon intérêt : je gratte, carotte, travaille en perruque ou au noir, je cumule, récupère jalousement mes RTT, je garde sous le coude les dossiers délicats, éloigne les importuns (le plus souvent des pauvres), je regarde s’accumuler, non sans impatience, mes points de retraite. Tout autour du joli pré carré de … Continuer la lecture de Serviteur public

Sky et son néant

Ses obsessions sont d’un adolescent qui aurait lu trop de romans d’espionnage : coke, putes et services secrets. Selon les lois infrangibles des ordres de grandeur ou des rapports de proportion, les gens à qui il tend son micro le surplombent de quelques himalayas. Il a cependant sa recette pour se pousser du col : … Continuer la lecture de Sky et son néant

Selon le grand Chaval les oiseaux sont des cons Les pinçons sont-ils alors des charlots ?

Pas tout à fait. Certes, ils rêvent un peu. Abolition de la société de classes, fin du massacre des ressources naturelles. Pourquoi pas mais comment ? Sous l’invocation du grand prêtre Bourdieu, il est permis de rêver… avec un cerveau normalement – pas plus – constitué, mais sans bras, de ceux susceptibles de changer les … Continuer la lecture de Selon le grand Chaval les oiseaux sont des cons Les pinçons sont-ils alors des charlots ?

Lettre d’Otomani à un ami Mes intuitions, auxquelles je crois, comme à la science intuitive de Spinoza – dont tu ignores tout…

Ce matin en marchant (mes heures les plus productives), je me suis dit que j’étais trop complaisant avec Alexandre Jardin : c’est un Ravi, comme dans la crèche provençale ; pour moi, il rejoint Larrouturou, Latour, Serres le petit Poucet, Klein le très médiocre philosophe, Deleuze l’imposteur, Foucault l’arriviste sans aveu, Girard le benoît, et … Continuer la lecture de Lettre d’Otomani à un ami Mes intuitions, auxquelles je crois, comme à la science intuitive de Spinoza – dont tu ignores tout…

Recette comptable éhontée de l’ultime modernité

Ramener tout prix à l’unité monétaire inférieure, à l’approche de la dizaine, est une recette comptable invincible pour ferrer le poisson frétillant. Car qu’est-ce autre chose que le consommateur, ce fretin énamouré ? Ô comptable, ô tentateur indécent !

Crépucule d’une idole

Non content d’abuser de pauvres filles disgraciées ou abandonnées, d’aventure il ne dédaignait pas de mettre en perce quelque petit garçon. Il aimait aussi l’onéreuse viande stipendiée de premier choix qu’il s’offrait, à l’occasion, avec les deniers du culte. Ce n’est pas le tout d’être saint, encore faut-il ne pas se servir dans son propre cheptel … Continuer la lecture de Crépucule d’une idole