Si ma tante en avait…

… ce serait mon oncle. Mon père, qui faisait un usage fréquent, plein d’une ironie gentille, de la sagesse dite populaire, affectionnait ce syntagme synonyme d’absurdité, d’impossibilité. Hier, celui-ci m’est revenu sous la forme d’une illumination : il devrait permettre de résoudre une fois pour toutes la querelle éternelle des sexes dont on nous fait tout … Continuer la lecture de Si ma tante en avait…

Bas les pattes !

Imagine-t-on le Pape titillé par quelque imagination sortie de la cervelle du Marquis de Sade ou s’empêtrant dans la barbe broussailleuse de Karl Marx ? C’est pourtant ce que vient de faire celui dont les Français s’imaginent qu’il est à leur tête… Voilà qu’il ose citer Simon Leys, un homme dont la probité, la subtilité, l’insondable … Continuer la lecture de Bas les pattes !

La seule dette qui vaille. Vous restez nous devoir… le prix de notre liberté.

La seule vraie souffrance qu’il aura ressentie pendant ces temps de malheurs,  c’est d’avoir été un jouet entre leurs mains, un papillon épinglé sur son bouchon, un sujet contraint à la soumission (par voie de police) par l’autoritarisme erratique de politiciens arrogants, incompétents et paresseux qui, pour l’heure, cachent comme ils peuvent leur soif sans … Continuer la lecture de La seule dette qui vaille. Vous restez nous devoir… le prix de notre liberté.

Lucidité

Rarement on me fit confidence plus singulière… C’était une sorte de Monsieur Homais bohème, habile commerçant, lecteur régulier, causeur mondain à l’emporte-pièce… Soudain il dit, sur un ton de lancinant regret : « J’ai toujours rêvé de rencontrer quelqu’un d’aussi intelligent que moi. » Et dire que, par-delà ses manières affables, je le jugeais déjà comme un idiot accompli, … Continuer la lecture de Lucidité

De Berlin à Munich

S’il suffit du pauvre trépas d’un basketteur pour que le miracle noir et la peste blonde de l’Amérique tombent d’accord, c’est qu’Hitler et moi avons trop bien compris, chacun sur le versant opposé, à quoi peut servir le sport.

Foire d’empoigne

Maintenant que tous les produits de la culture universelle sont disponibles pour qui en veut dans son espace domestique, on dirait qu’il s’agit de cacahuètes que se disputent des singes dans un zoo grand comme le monde.

Entre-soi

Je lis ces jours-ci un livre copieux de philosophie dont je ne vous dirai ni le nom de l’auteur ni le titre. J’en fais (péniblement) mon miel parce que, étant grimpé assez haut dans le cocotier, mon bras est assez long pour cueillir quelques fruits. Ces gens écrivent pour une minuscule quantité d’alter ego qui … Continuer la lecture de Entre-soi

Politics and the French Language (Nouvelles corrections)

Ne dites plus Dissonance cognitive mais Désaccord (avec soi ou les autres) Ne dites plus Stigmatiser mais Noter d’infamie ou Ostraciser ou Proscrire Ne dites plus Logiciel mais Façon de penser (et d’agir) Ne dites plus Complexifier mais Compliquer Ne dites plus Entre-soi mais Mafia ou Corruption Ne dites plus Ironiquement (C’est de l’anglais) mais (dans ce sens) Paradoxalement Ne dites … Continuer la lecture de Politics and the French Language (Nouvelles corrections)

Polysémie. Un grutier comestible ?

Dans le quotidien régional de ce jour : « Un grutier victime d’un malaise dans sa cabine, à trente mètres de hauteur, a été descendu par les pompiers dans une barquette… »

Scoop !

On voudrait, maintenant, que le caquet de la triste classe médiatique fût rabattu pour un temps certain, après la bévue cosmique, monumentale, qu’elle vient de commettre en toute bonne foi. Ce n’est pas rien que de confondre un honnête retraité avec un bourgeois décavé assassin pervers de toute sa famille. Mais il n’en sera rien : … Continuer la lecture de Scoop !

À la vie à la mort

Si la mort n’est rien, comme le supposent ou montrent vos fanfreluches et vos vacations farcesques, c’est que la vie ne vaut pas mieux. Refaites vos calculs, chers contemporains ; ou allez vous faire voir – avec mon assentiment exprès.

Quand la survie de Rome dépendait de la vigilance de certains volatiles

Les écrits d’Éric Zemmour ne sont certes pas ma tasse de thé (L’Inde ou la Chine en cultivent de si délectables…) Ses livres sont autant de bubons (symptômes) que l’éternel étudiant de SciencesPo (horresco referens) aligne, dans l’espoir toujours déjoué de se hisser jusqu’à la chaussette de maîtres qu’il a mal assimilés. Je confesse n’avoir … Continuer la lecture de Quand la survie de Rome dépendait de la vigilance de certains volatiles