Ultima ratio des dames : déduit de Spinoza à partir de la foule
La foule est terrible quand elle est sans crainte et la femme quand elle a cessé d’aimer.
modeste proposition pour venir à bout de l'ignorance
La foule est terrible quand elle est sans crainte et la femme quand elle a cessé d’aimer.
Je vous épargnerai le logis comme seconde peau, comme reflet de l’âme… En ce temps, je devais et le dois toujours, pour des raisons impérieuses, quitter la patrie que j’estime si peu, pour de longs séjours dans une contrée peu connue et, à tort, peu estimée. J’avais en ce temps, je l’ai toujours, un régisseur, … Continuer la lecture de La demeure éloquente
Mon cœur fait d’instinct la différence entre une grosse vache et une sylphide, même si cette dernière est montée sur la même cavale de métal à pédalier. Mais quant à l’ustensil, j’en ferais, faute d’une décharge voisine, un objet à la Arman ou du Calder. Le piéton, notre ancêtre commun, est sorti d’Afrique il y a cent mille ans … Continuer la lecture de Amour du vélo
J’aime à chambrer un jeune bourgeois vieillissant décavé, lequel tient en tout temps à la main, et jamais le même, un livre des éditions Fleuve Noir (années cinquante) qu’il considère chaque fois, sans exception aucune, comme un chef-d’œuvre. Dès lors, je l’estime la plus haute autorité en matière de littérature de caniveau. Mais à bien y penser, … Continuer la lecture de De la littérature de caniveau et de l’indignité des fauteuils
Ainsi fait le professeur, son rejeton l’étudiant ; ils ont à cette fin le temps, la volonté (autant dire l’entendement), la certitude aussi de leurs privilèges. Le voyageur sur la terre, le tsigane de l’esprit sait qu’il n’a ni le temps ni les moyens, sa naissance, l’adversité le lui enseignent à l’envi – alors qu’il … Continuer la lecture de Relire
Hier soir, dans mon quartier livré aux morpions, aux blattes de l’hédonisme de bas étage, à la terrasse d’un rital cupide et aux pâtes trop cuites, une scène d’enchantement, Tchekhov revenu… Trois jeunes filles à croquer (dans les deux sens du verbe) en compagnie de leur oncle, un boyard à l’ancienne portant catogan ; les … Continuer la lecture de Tombé à la renverse dans le temps !
Si j’avais une très bonne chose à dire et apprendre au monde (en toute modestie), ce serait ceci : « il n’est pas impossible que le fruit ne soit déjà dans l’estomac du vers ».
Les gens pleins d’eux-mêmes vident mon âme de tout intérêt pour eux ; quant à ceux qui s’écoutent parler, leur voix ne parvient pas à mes oreilles…
En un temps de massacre généralisé des mots (conduisant à rendre la pensée subclaquante – pour ainsi dire bientôt morte), si je devais dresser un palmarès de l’assassinat, j’élirais le mot bienveillant. Je connais un amant disponible et très recherché (parfaitement soumis) dont les maîtresses, toutes issues du divorce ou de l’éducation nationale ou du travail dit indépendant, disent, comme … Continuer la lecture de Bon et bienveillant
J’ai eu cinquante ans. Je ne laisserai personne dire que c’est un âge qui compte dans une vie. Seul mérite de cette borne, si l’on veut, vingt-deux ans plus tard, quand on se remémore un dîner de quatorze convives (sept couples), extorqué par quelque malicieux demi-ami, il vous est loisible de… compter les morts ! … Continuer la lecture de Pour un anniversaire : Aden Arabie revisited
Chère madame, je commence par le plus important… J’espère que votre silence n’était pas dû à ce malheur qui ces jours-ci frappe à l’aveugle, que, donc, il n’a frappé ni vous ni vos proches… Quant à moi, je suis, jusqu’ici, épargné – sauf par la chape de plomb que des dirigeants arrogants, imprévoyants, incompétents, dominateurs, ont … Continuer la lecture de Lettre de ladite Covid
Quand on a eu une vie dans le coton – une majorité des pleurnicheuses et pleurnicheurs de notre société abjecte – on ne parle pas à la légère de ceux à qui il fut donné d’avoir une vie atroce. Si les cons ici désignés entendent persister dans leur voie, il faut qu’ils sachent qu’ils me … Continuer la lecture de Avertissement sans frais
Une (ruelle de) montagne (19 Bergasse est l’adresse de son domicile) qui a accouché d’une souris ! D’où une zoonose qui continue de faire des milliers de victimes dans l’indifférence générale, au son du canon rémunérateur de milliers de psychanalystes – surtout dans notre beau pays cartésien…
Il n’y a pas de hasard ! Je regarde ces temps-ci des films avec Hedy Lamarr, pure beauté et femme d’esprit qui, en y mettant du sien, a payé au prix fort son trop-plein de qualités… Et ne voilà-t-il pas que j’apprends que sa physionomie a servi de modèle à Walt Disney pour la méchante reine de … Continuer la lecture de Tout se joue à sept ans !