Lettre d’Otomani à un ami Mes intuitions, auxquelles je crois, comme à la science intuitive de Spinoza – dont tu ignores tout…

Ce matin en marchant (mes heures les plus productives), je me suis dit que j’étais trop complaisant avec Alexandre Jardin : c’est un Ravi, comme dans la crèche provençale ; pour moi, il rejoint Larrouturou, Latour, Serres le petit Poucet, Klein le très médiocre philosophe, Deleuze l’imposteur, Foucault l’arriviste sans aveu, Girard le benoît, et cent autres, appâtés par la gamelle de la pitance et des breloques, tous indifférents, comme toi, à Arnault, Saadé, Niel, Bolloré et vingt autres, ceux-ci proprets, souriants, désinvoltes, purs buveurs du sang du pauvre et purs détritus, déjà multipliés par le giron fécond de leurs hétaïres.

Ceci est le seul point aveugle, la seule éclipse de ton esprit que je connaisse. Mais qui suis-je pour… etc. ? Tu es mon ami – un point c’est tout.

Une réflexion sur “Lettre d’Otomani à un ami Mes intuitions, auxquelles je crois, comme à la science intuitive de Spinoza – dont tu ignores tout…”

  1. Les rupins boivent le sang des pauvres, les hétaïres le sang du monde ; je suis quant à moi, travailleur mi-riche, mi-pauvre, mi-ladre, mi-habile, mû par l’appât du liard et mi-liard, avide de sang du porc, coagulé, comprimé dans un boyau. Ce sang de cochon qui pourtant goutte et sert à fixer l’or.
    Et toi, de quel sang te repais-tu et quel est ton angle mort ?

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