Les cyclistes sont des cons

Dans cette stupide bourgade prétentieuse, petit trou dans la plaine entourée de montagnes dont Stendhal, ce jour-là particulièrement voyant, a dit tout le mal qu’il faut en penser, dans cette cuvette donc, le cycliste est  proclamé et se veut roi. Et le pire c’est qu’il l’est. Je livre à l’humeur atrabilaire de tous les idiots à pédales cette observation finaude : couché ou dressé, le cycliste, dans sa posture, a tout de la dignité du crapaud. Avant de tourner le dos aux guidons crétins, je m’agenouille devant le Seigneur des Vases pour lui demander pardon de l’usage immérité que je viens de faire de sa vraie noblesse aquatique. Quant aux autres, les dépenaillés à deux roues, je leur souhaite (mon vœu s’arrêtant sagement au pneu) de crever.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *