Adieu aux armes… de la critique sociale !

Toute la détresse de notre république tient dans ce que la statistique, discipline aux mains pas toujours propres quant à son usage, appelle un camenbert : soixante pour cent du patrimoine de notre nation est détenu par les foyers les plus riches (dix sur cent) ; la moitié de la population devant se contenter d’une manne de cinq pour cent tandis que les quarante pour cent restants (les fameuses classes moyennes) tremblent de perdre leur accès aux trente cinq pour cent de la valeur disponible… Pour éviter toute simplification, il est sans doute utile de garder à l’esprit que, parmi ces non encore « exclus », ces effrayés du déclassement, les écarts varient peut-être de un à dix. On lira avec profit les réactions au mouvement dit des gilets jaunes à la lumière d’une telle météorologie de la condition sociale. Loin de nous mais non sans rapport, quelques cerises sur ce que les commentateurs imbéciles s’obstinent à nommer le partage du gâteau : le vol abject des rois nègres et l’infect enrichissement sans cause de trop d’officiers supérieurs du Moyen – Orient, du Maghreb et de l’Asie-Mineure… J’ai gardé pour la bonne bouche, la bouche du crachat, tous les oligarques de tous les communismes, accompagnés, pour faire bonne mesure, des gardiens indignes et ploutocrates de tous les lieux saints, à qui je souhaite (en toute justice et charité) de finir étouffés par la honte d’avoir été si ignoblement infidèles à leurs promesses.

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