Un écorché (en souvenir de la nuit du 6 au 7 août 2010)

Je connais quelqu’un qu’on a pu, parfois, qualifier d’écorché vif. Or nous sommes, désormais quasi exclusivement et pour notre malheur, à l’ère du cinéma et de l’image. La vision d’une telle créature – que j’imagine (que je ne fais pas qu’imaginer) réduite au silence absolu mais encore faiblement gémissante et gigotante – m’est tout bonnement insoutenable.

Ecorché n.m. (1766 ; de écorcher). Statue d’homme, d’animal représenté comme dépouillé de sa peau, d’après laquelle les étudiants des beaux-arts dessinent des études. Dictionnaire de Paul Robert dit Le Petit Robert

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