Du destin des boîtes à livres

Cette indiscutable innovation, dénuée de sens au point de laisser passer la lumière par la porte-fenêtre de son ouverture, a déclenché en son temps le bavardage extasié de tous les crétins apoplectiques de la classe bourgeoise, moyenne et grande, préoccupée, comme on sait, de l’avenir de la lecture. Au début, quelques livres de quelque intérêt, y étaient glissés, héritage de quelque vieux mort bourgeois qui portait des lunettes. Peu à peu, plus rien n’y a paru sauf, aujourd’hui, la littérature obligée, sur papier glacé, de la propagande municipale.

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